jeudi 1 mars 2012

J'ai sauté de 15000ft à Taupo

Enfin ! Je l'ai fait ! Après avoir eu un "non tu ne peux pas sauter" 15 minutes avant mon saut en France, j'ai sauté en parachute en Nouvelle Zélande !


Discutions entre Max et moi un soir à la coloc' :
"Ça te dit un saute en parachute à Taupo ?"
"Ouai carrément !"

On regarde sur le net les offres des différent prestataires. Ils ont tous les mêmes prix. Notre choix s'est alors orienté vers celui dont le site nous plait le plus. Je réserve pour dimanche 26 février.

Taupo se situe à 2h d'Hastings. On part à 11h30 après une grosse soirée qui s'est fini pour ma part à 3h du matin. Claire décide de nous accompagner. À 3 dans le van, la musique à fond, une pause sandwich et nous voilà arrivé. La pression monte de plus en plus. Je retrouve Elodie, une amie française qui est venue avec Fabien. Nous allons sauter tous les 4. (Claire avait sauté quelques jours plus tôt). Elodie arrive à me convaincre de prendre le saut à 15000ft et non à 12000ft. Pour $90, on gagne 3000ft mais surtout 15 secondes de chute libre. Ça fait mal au porte monnaie mais je me dis que je ne ferais pas ça tous les jours et puis pour compenser je pourrais manger des pattes à l'eau sans patte.

La pression monte un peu mais sans plus. On enfile les combis, visionne une vidéo sur l'attitude à adopter lors du saut et on nous présente nos moniteurs. J'ai de la chance, j'ai droit à une fille plutôt mignonne : Kristy.

 Pret pour le grand saut ?

Kristy monte en première dans l'avion puis à mon tour. Cela veut dire que je vais sauter en dernier. Tout le monde est installé et l'avion décolle. Elle m'attache à elle pour le saut en tandem et m'explique diverses choses sur le saut et l'altitude. 15 minutes plus tard, nous voici à 12000ft, 2 personnes sautent et l'avion continu son ascension vers les 15000ft. Le cœur commence à accélérer. Kristy me donne de l’oxygène pour ne pas que je fasse un malaise. Nan, je ne sais pas trop pourquoi nous avons eu des masques. Surement car c'est plus difficile de respirer à cette altitude. Et voilà que Max saute, puis Fabien, puis Elodie et enfin ... MOI. J'ai droit à une photo devant la porte ouverte, je me mets mes jambes dans le vide. Il caille !!!! J'ai peur de perdre mes chaussures mais l’excitation est vraiment là. Nous sommes au-dessus des nuages et donc je ne vois pas le sol. "Ready ?" me dit Kristy et voilà que l'on saute. Une vrille et c'est la chute libre. C'est un moment magique. Rien que d'écrire cet article j'en ai des frissons. Une étrange sensation. Je n'ai eu qu'un tout petit "haut lcoeur". Rien à voir avec le saut à l'élastique qui lui arrache le bide. 2 secondes après le saut, j'ai eu l'impression de planer pendant la chute libre, une grosse sensation de vitesse (200km/h), du pur bonheur. La chute à durée 1 minute (c'est passé d'une vitesse ... comme si ca avait durée 10 secondes) puis le parachute s'ouvre Elle me fait bouger les jambes pour gagner en vitesse et s'amuse à faire des tourbillons avec le parachute.
Coucou c'est moi

L'atterrissage se fait tout en douceur : une grosse glissade dans l'herbe. Vous l’aurez compris, je suis complément ravis de mon saut et de l'avoir fait avec des amis super en Nouvelle Zélande.

 Taupo, un endroit magique

Merci à Elodie pour les photos


mercredi 29 février 2012

Allo maman, je suis tombé dans les pommes

Depuis presque 2 semaine maintenant, j'ai commencé le boulot et il était temps. Le solde de mes 2 comptes cumulé ne devait pas dépasser les 55€. La crise financière se ressentait un peu trop à mon goût.



Premier jour : La pose de bâches dans les allées des pommiers qui permettent au soleil de se refléter et de donner aux pommes une couleur homogène. Ce fût un boulot très enrichissant et passionnant. Non je rigole mais ça n'était pas déplaisant, plutôt facile et payé à l'heure. Un employé déroulait 2 longues bâches de 200 mètres dans chaque allées et Maxime et moi devions les fixer au sol grâce à des crochets. Nous avons dû arrêter vers 15h dû à la pluie.

Deuxième jour : Rebelote, on a fini la pose des bâches jusqu’à 10h. En bonus, nous avons eu le droit de balayer 4 hangars de 300m² pendant ... 5h. 

Nous avons reçu notre paye la semaine dernière : $196 pour 1 jours et demi de travail.

 L'un des hangars

Ensuite, lundi dernier, nous avons commencé la saison de picking. Rendez-vous à 7h au verger. Nous étions une trentaine. Certain d'entre nous sont restés ici et d'autre sont parti travailler dans un autre verger. À Enza, le picking se fait en équipe. C'est un procédé que je n'ai pas approuvé car comme j'ai pu le constater lors du picking d'orange à Renmark, on a tendance à trop compter sur son mate pour remplir la bin. Après avoir fait le 1er jour avec Ricky, Robin, Max et Claire, j'ai un groupe qui marche du tonnerre :

- Stephen, l'allemand qui cri toutes les 2 minutes "Too slow, Let's go !"
- Martin, le chilien et ces "Aller fils de pute" pour nous motiver, mais surtout nous faire rire
- Dave, l'anglais qui explose les pommes avec son front
- Kevin, le taïwanais qui mange trois pommes par pause en fixant un arbre
- Max, l’horloge parlante

Le verger Enza

Nous sommes payés au rendement entre $30 et $35 la bin suivant l'état des pommes et des arbres. Nous arrivons à en remplir entre 24 et 28 bins par jour soit $120 en moyenne par personne.

Une bin, 450kg de pomme en moyenne

On fini généralement une bin entre 15 et 25 minutes. Ce qui nous fait perdre le plus de temps, c'est la sélection des pommes. Il faut que la pomme soit au minium 50% rouge pour être cueillit et ne pas prendre des fruits plus petits qu'une bille de billard.

De belles pommes bien sucrées, un peu trop pour les plus mûres

Je vous quitte avec une petite vidéo dans les vergers d'Hastings.


dimanche 19 février 2012

De Napier au parc national de Tongariro

Fin d'un week-end plutôt chargé et très physique.

Samedi : Cela fait plus plus de 5 mois que je suis à 19000km de Champagne-Sur-Seine, le centre du monde, et autant de temps que je ne me suis pas coupé les cheveux. C'est toujours la même chose : Quand je me fais couper les cheveux je me dis "Ca va, jpasse bien comme ca je devrais toujours avoir les cheveux courts" mais j'ai toujours la flemme d'aller chez le coiffeur. Du coup, je rase, j'attends 5 mois et une fois que j'ai une bonne touff' je prends l'initiative de les faire couper. Encore une fois, la régle est appliquée. Maxime, mon mate, le plus grand coiffeur d'Hastings (le seul de libre surtout) m'a coupé les cheveux comme un (master)chef !

On se sent plus léger

Depuis cette après-midi, 2 canadiennes qui répondent aux doux prénoms de Clare et Kimberley deviennent nos nouvelles colocataires. Nous sommes allé avec ces 2 filles au festival Art/Déco de Napier dans la région de Hawke's Bay. Toute la ville s'est retrouvée plongée dans les années 30. C'était vraiment génial. Il y avait d’innombrables voitures anciennes, de petits groupes de musiciens, de l'art de rue et beaucoup de monde habillé au style de l'époque.

 Napier, Capital mondial d'Art-Déco

Pique-nique et musique au rendez-vous

Un petit swing

 Et on repart au volant d'un beau cabriolet



Dimanche : La saison d'apple picking est officiellement lancée demain. Il est temps de se mettre en condition pour ne pas être "dans le mal physique" entre les pommiers. Pour cela, rien de mieux que de faire une petite promenade de santé afin d'enlever toutes mauvaises toxines accumuler depuis plusieurs jours à ne rien faire.

5h du mat', comme à mon habitude, je ne traine pas au lit. Je sorts de mon cocon discrètement pour ne pas réveiller les filles. Petit déjeuner devant internet pour suivre l'actualité facebookcienne. 5h37, c'est parti pour 3h de route. On est dans le van, à moitié endormie ... enfin du moins "moi". La super musique de Max (approuvé par toutes les personnes qui ont la chance de monter dans le van) prend place avec nous. Durant le trajet, nous avons la chance de voir de sublimes paysage.

Au petit matin

Après 2h de route, nous voici à Taupo. Il est temps de faire une petite pause café. En 2 minutes, nous trouvons l'endroit idéal pour faire le plein de caféine : Long black pour Max et Large Latté pour moi.

Un petit bout de paradis

Nous reprenons la route pendant 1h et voilà que nous arrivons à l'entrée du parc national de Tongariro. Enfin nous y sommes !

 Le parc national de Tongariro

La marche commence. Maxime est équipé pour une rando de 5 jours et moi pour une promenade dans le jardin des Tuileries. (On voit le professionnalisme du Grenoblois).

 
 Y va y'avoir du sport !

La marche s’exécute sur un rythme plutôt soutenu. Cependant, grands amateurs de photos (et de pause) que nous sommes, nous nous arrêtons plusieurs fois pour immortaliser ce souvenir. Plusieurs heures plus tard nous faisons face au Ngauruhoe.

Au pied du Ngauruhoe

Le mont Ngauruhoe culmine à 2 291 mètres d'altitude et à 800 mètres au-dessus des terres environnantes. (merci wiki). Le panneau de randonnée nous indique qu'il nous faut 3h40 pour gravir cette montagne de gravier. On ne se dégonfle pas et entamons l'ascension. A première vu, je ne vois pas pourquoi il nous faudrait autant de temps pour faire juste 800 mètres ... On commence la montée. Ça chauffe un peu les jambes mais on va y arriver. 15 minutes plus tard : pause repas. Juste un petit peu histoire de ne pas repartir trop lourd. "So easy" je me dis. En fait, on ne galère pas temps que ça ... car le sol est stable. Deux minutes après, je fini par changer mon "So easy" en "Fucking gravel"

Une pente à 45°

Le plus dur dans tout ça ce n'est pas la pente en elle-même mais plutôt le revêtement. Le volcan est recouvert de gravier qui n'est pas stable. Lorsque l'on pose le pied au sol, cela provoque un éboulement de terrain. Après 2h de grimpette, 36 pauses, 589 photos, 18 "aller on peut le faire !" et 47 "wouaaaa trop beau" nous y sommes !

On l'a fait ! 

Il est possible de retrouver le mont Ngauruhoe dans le Seigneur des Anneaux " Le retour du roi" de Peter Jackson sous le nom de "La montagne du Destin".

The Blue Lake

Qui a dit que la descente était plus facile que la montée ? Nous avons mis presque 1h pour redescendre tellement c'était glissant voir impraticable. Il y a eu beaucoup de chute et j'ai craqué mon beau jogging "Puma" neuf d'il y a 5 ans aux niveaux des fesses. J'ai eu du mal à rentrer dû à la fatigue et au genou mais fier de l'avoir fait.

Après l'effort, le réconfort

dimanche 5 février 2012

Pimp my van

Blenheim et sa colloc', un endroit qui va me marquer à vie. Des colloc' bien cool, une vue splendide au calme prêt des vignobles et un mate rencontré sur le net avec qui le courant passe plus que bien (sisi, il me fait des ptits gâteaux au chocolat ... mais je lui fais les pattes, la vaisselle, le café, les oignons au caramel, je lui gratte le dos et la liste est encore longue ...). Plus de 2 semaines sans bosser nous nous sommes occupé sans nous ruiner :

La pèche à l'anguille

Le tour de France dans les vignobles de Blenheim
Du golf au bord de la piscine

Du paintball

Des courses sur slide : France - Slovaquie

Ce n'est pas tout, vous avez surement du voir sur les photos/vidéos le beau van de Max. Tout blanc avec des dessins hippies paré pour le Festival de Woodstock. Plusieurs similitudes résident entre Max et ce festival telles que le nom du fermier "Max Yasgur" propriétaire des terres où a eu lieu le festival, la moustache hippie et l'amour pour la musique. (J'aurai pu mettre Bethel (ville du festival) et Blenheim mais ça aurait été tiré par les cheveux.). Et pourtant, Max étant un mec qui veut s'imposer en Nouvelle-Zélande et montrer que même après une défaite en finale de coupe du monde, un français peut avoir la classe, il a décidé de repeindre le van en celui de l'Agence tout risque (en mode "j'ai pas d'thune"). Bien entendu, il m'a forcé à poncer et peindre le van sous peine de courir dernière le van lors des déplacements.

Le van

Les jolis cubes assez psychédéliques

Les jolis cercle eux aussi psychédéliques

Les mushrooms encore et toujours psychédéliques
 
 La classe tu l'as ou tu ne l'as pas !

 A priori, il l'a !

 Timelaps de la peinture


samedi 4 février 2012

Nouvelle ile, nouvelle ville, nouvelle colloc', nouveaux tchèques et bientôt nouveau travail

Dans mon dernier article, je disais que dans le Marlborough il n'y avait plus de boulot et que nous avions trouvé du picking de pomme à Hastings. Me voilà donc dans cette nouvelle ville depuis 3 jours. J'ai quitté ma belle coloc' jeudi matin à 8h15 pour prendre le ferry à Picton direction Wellington.

Timelaps Picton - Wellington réalisé par Max 

Après plus de 10h de voyage, être passé chez Granny and Grandad et avoir assisté au beau 380° de Max avec son van, nous rencontrons Thomas, l'accommodation manager avec qui nous étions en contact pour le job. Il nous amène à notre nouvelle collocation. 4 personnes y résident déjà : Thomas et John les tcheques, Thibault le français et Rodrigo le chilien. L'endroit est assez ... comment dire ... rustique. Je vous laisse juger par vous même

 Ma chambre avec 2 lits doubles (superposés)

Le salon avec la TV qui ne capte que 2 chaines 

La salle à manger de jardin

Le terrain de sport

La cuisine des année 60

 La maison avec le van qui impose le respect

Il est vrai que le dépaysement est total. Je passe d'une colloc' au bord du pacifique à une colloc dans une zone pavillonnaire d'Hastings. Nan je fais la fine bouche, c'est cool quand même, on a la TV et la machine à laver.

A Hastings, pas grand chose à faire si ce n'est de crapaüter sur la colline, d'aller à la corde pour sauter dans la rivière ou faire du lèche vitrine au countdown du coin. Du coup, j'attends sagement le début du travail qui devrait commencer mardi. 

I hope ...


mardi 24 janvier 2012

Pas de travail ... pas de travail

Cela fait plus d'une semaine que j'ai fini le wire lifting dans les vignobles du Marlborough. Après avoir parcouru des dizaines d'annonces, nous nous décidons avec Maxime d'aller à Motueka à environ 2h30 de route de Blenheim afin de trouver du boulot dans le picking de pomme et donc de quitter notre collocation.

Blenheim - Motueka

Une fois arrivé, nous commençons par faire du porte à porte directement auprès des fermiers. 1, 2, 3 toujours la même réponse : "C'est trop tôt, la cueillette commence mi-février. Le retard est dû aux pluies." Nous ne nous décourageons pas et décidons d'appeler les fermes dans l'espoir d'avoir une réponse favorable (Anna, nous avait donné une liste de ferme). 1 appel, 2 appels, 3 appels [...], 10 appels, [...] 15 appels, [...] 20 appels, [...] 25 appels, [...] 30 appels, [...] 39 appels ... et toujours cette satanée réponse ! A nan, une personne m'a dit qu'elle me rappelait dans la journée mais j'attends toujours le coup de fil.

Il est clair, que l'on ne peut pas rester ici et décidons de rentrer ce soir à la colloc' et continuer nos recherches. Nous passons le reste de la journée à visiter le nord de l'ile, plus précisément  la Tasman Bay et la Golden Bay.

Nous somme remonté vers Takaka afin de découvrir la Waikoropupu Springs scenic reserve.

 Te Waikoropupu Springs ou l'endroit où l'eau est la plus clair du monde

Le Maorie, l'une des langues officielles de Nouvelle Zélande  

La flore de la réserve


Un genre de Robinson Crusoé  

La mer de Tasman à Motueka

Le chomage en Nouvelle Zelande

De retour à la maison, nos recherches ont poursuivi. Nous avons trouvé du boulot dans le picking à Hasting qui commence le 6 février. Nous partons donc de Blenheim vendredi 3. 

J'ai reçu ma paye : $438 !

vendredi 20 janvier 2012

Je préfère manger à la cantineuh

Comme le disait si bien l'un des plus grands philosophe du XXIe siècle.

Il faut le dire ici, ce n'est pas le pays de la gastronomie. Certes, il y a de très bons produits locaux tel que le vin, les fruits et légumes et le pavlova (gâteau Néo-Zélandais à base de meringue nommée d'après le ballet de la danseuse russe Anna Pavlova) mais on est quand même bien loin de la bonne cuisine française avec ses kebabs, kinder schokobons, pâtes carbo', macdo et bien entendu sa grande et célèbre cave à vin où l'on peut trouver le fameux pol-remy, le sidi brahim et l'excellente bière "Maximator". Vous ne partagez pas mon opinion ?

En mode kiwi dans le Countdown de Blenheim
 
Faire les courses, c'est pire que les soldes. Je sais qu'il me faut des produits mais, je ne sais pas quoi. Je flâne dans tous les rayons afin de trouver la perle rare, le morceau de fromage ou le paquet de gâteau qui pourrait paraitre délicieux et à moindre coup. C'est un peu toujours à la même chose : "Cette semaine je mange équilibré" me dis-je. Direction les produits frais, mais après avoir vu les prix, je me dis qu'un paquet de pâte peut très bien faire l'affaire si je ne mange pas le paquet de 500g en une fois. Les produits sont quasiment les mêmes à chaque passage en caisse. Un peu de fruit, de quoi faire une omelette, des pâtes, le nécessaire pour faire les sandwichs, des pâtes, le p'tit déj' et pour finir des pâtes. Ah oui, j'oubliais les noodles

Préparation de l'omelette

Pâtes + chicken tout bizarre. LE repas du pauvre backpacker

Repas concocté par Tom avec du bon vin de Marlborough


Exclu bonus : Présentation de la collocation